La biologie du monarque

Description


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Le monarque, ou Danaus plexippus, est facilement reconnaissable par ses ailes orangées aux nervures noires et aux bordures tachetées de blanc. D’une envergure allant de 93 à 105 mm, il compte parmi les plus grands papillons diurnes du Canada.

La chenille du monarque, quant à elle, est rayée d’éclatantes bandes blanches, noires et jaunes, et porte des filaments noirs aux extrémités.

La chenille comme l’adulte présentent des couleurs très vives. On pourrait croire qu’être aussi voyant pose un risque pour leur survie, mais en fait, c’est le contraire. Les couleurs éclatantes du monarque annoncent sa toxicité. C’est ce qu’on appelle l’aposématisme.

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L’asclépiade, dont se nourrit la chenille, contient dans ses tissus des cardénolides, substances chimiques servant de moyen de défense à la plante. Plus la chenille en consomme, plus elle devient toxique et augmente son effet nocif sur ses prédateurs.

Les oiseaux et les petits mammifères sont particulièrement sensibles à ces toxines. Un oiseau qui mange un monarque, par exemple, sentira son rythme cardiaque s’accélérer et souffrira de nausées, de vomissements ou de diarrhées. Il n’en mourra pas, mais l’expérience sera bien assez désagréable pour le dissuader de croquer un monarque à nouveau ! Voilà donc un prédateur de moins pour les papillons orange et les chenilles éclatantes.